Il y a un an, Ferrari signait un doublé confortable aux Essais Libres 2 du Grand Prix de Belgique 2019, Charles Leclerc claquant un chrono en 1’44’’123 pour établir la référence du vendredi. Un an plus tard, le Monégasque pointe au 15e rang de la même séance, derrière les Alfa Romeo à moteur Ferrari d’Antonio Giovinazzi et Kimi Räikkönen, en 1’45’’440.
« Ce fut une journée vraiment difficile, soufflait Leclerc dans la soirée. C’est une surprise d’être aussi loin au classement. On a essayé beaucoup de choses dans l’après-midi. On a tenté une approche assez agressive au niveau de l’appui mais elle n’a pas vraiment donné satisfaction. On s’est alors ravisé.
On manque juste de rythme. On a de gros problèmes avec l’équilibre général. On doit travailler d’arrache-pied pour le reste du week-end mais je n’attend pas de miracle. Ce n’est pas un sentiment agréable. C’est triste de voir Ferrari aussi loin au classement. En tant que pilote, on est là pour donner notre meilleur et c’est ce que Seb et moi essayons de faire ».
Son coéquipier Sebastian Vettel doit se contenter du 17e chrono des EL2, coincé entre les Williams de George Russell et Nicholas Latifi. La matinée n’avait été guère plus brillante dans le clan italien, Leclerc et Vettel figurant aux 14e et 15e rangs respectivement.
« Ce fut une journée compliquée pour nous, a commenté le quadruple champion du monde allemand, résigné. La voiture était délicate et difficile à piloter. Cela veut également dire qu’on n’est pas exactement où nous devrions être. On cherche des solutions au niveau des réglages, on a tenté beaucoup de choses dans l’après-midi.
On va tenter de repartir de zéro et tenter quelque chose de différent. Je suis convaincu que ce sera un peu mieux demain ».
L’Allemand n’était pas surpris de tourner une seconde moins vite que l’an passé sur le même tracé. « Ce n’est pas la première fois que cela nous arrive cette saison », a-t-il réagi.
Le salut de Ferrari pourrait-il venir du ciel avec une météo incertaine et une pluie qui pourrait resserrer les écarts ? Leclerc n’y croit pas vraiment.
« Lorsque vous pilotez sur piste humide, les problèmes d’équilibre sont encore plus prononcés », soulignait, presque fataliste, le vainqueur du Grand Prix de Belgique 2019.
August 29, 2020 at 12:45AM
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Leclerc : « Triste de voir Ferrari aussi loin au classement » - AUTOhebdo.fr
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