Les Dix Mille Tours du Paul-Ricard (Var) font figure de rentrée des classes pour le Rouennais. À cette occasion, Raymond Narac a dépêché quatre bolides : une Porsche 962C en Groupe C, une Ferrari 333 SP et une Riley & Scott MK III en Endurance Racing Legends et une authentique Shelby Daytona Cobra Coupé en Sixties’ Endurance.
Quel bilan tirez-vous des premiers roulages cette année ?
Il est plutôt positif. Ces autos sont difficiles à mettre au point. Le confinement nous a plutôt aidés. Nous avons pu fignoler les derniers réglages. Les résultats des qualifications auraient pu être meilleurs pour la Porsche. Niveau motorisation, nous sommes très bien. Il faut juste retravailler le châssis, qui est un peu trop "soft". Il prend trop de roulis, ce qui est un désavantage surtout sur ce tracé.
Que ressentez-vous au volant de la Ferrari 333 SP ?
C’est magique ! Elle est aussi lourde que la Porsche (environ 860 kg) mais la différence se produit sur le châssis. L’écart est énorme. La 962C repose sur une construction en aluminium riveté, comme en aéronautique, tandis que la coque de la 333 SP est en carbone. Cela donne beaucoup plus de rigidité et de réactivité. On a fait la pole, mais je sais que ça peut aller plus vite.
Comment ?
C’est difficile de jouer avec des GT, qui pour certains découvrent le monde de la compétition. Dans le trafic, j’ai toujours peur de revenir à pied avec le casque sous le bras. Je roule avec une grande marge de sécurité. Prendre des risques, cela coûte trop cher !
Pourquoi a-t-elle cette livrée jaune, sans sponsor ?
Elle n’a aucun passé en compétition et son compteur kilométrique est très bas.
Quid de la Cobra, qui fait ses débuts en course historique ?
Nous sommes agréablement surpris. Beaucoup de travail a été demandé sur cette auto. Elle n’avait pas été développée pour évoluer dans cet environnement. Nous avons refait le moteur (V8 Ford de 4,7 l.). Par rapport à la concurrence, il ne nous manque pas grand-chose. Sur le plan du châssis, nous sommes très satisfaits.
Quelle est son histoire ?
Mon équipier Michel Lecourt l’a achetée aux États-Unis. Je crois, sans trop me tromper, qu’il l’a directement achetée auprès du mécanicien de Carroll Shelby. Cette auto-là a auparavant appartenu à Shelby. Lorsqu’elle est arrivée en Europe, nous l’avons entièrement démontée. Cet hiver, notre ingénieur a oeuvré sur la suspension et les lames de ressort.
July 26, 2020 at 03:08PM
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R. Narac gagné par l'historique et la Ferrari 333 SP : « C'est magique ! » - AUTOhebdo.fr
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