Le couronnement de Charles Leclerc, « le petit prince de Ferrari », a été anticipé. Arrivé discrètement en 2019, en remplacement du Finlandais Kimi Raikkonen, et malgré une pétition de 90 000 signataires en soutien à « Iceman », le nouveau roi de la Scuderia n’a pas mis longtemps à marquer les esprits. Auteur de sept pole positions et dix podiums, dont deux victoires, le jeune pilote monégasque de 22 ans n’a eu besoin que d’une saison, sa deuxième seulement en Formule 1, pour bousculer la hiérarchie au sein de la célèbre écurie italienne.
Son talent précoce a poussé vers la sortie son coéquipier, Sebastian Vettel. Dimanche 5 juillet, en Autriche, quatre mois après le vrai faux départ de la saison à Melbourne (Australie) et la prolongation inédite de l’intersaison pour cause de pandémie mondiale de Covid-19, le pilote allemand débutera sa sixième et dernière saison dans une monoplace rouge.
En mai, le patron de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a rendu publique la fin de la collaboration avec l’expérimenté ex-champion du monde, vainqueur de quatorze Grand Prix en cinq saisons avec Ferrari. Vettel, 33 ans, n’est pas parvenu à ramener Ferrari vers des sommets désertés depuis 2007. Une éternité pour une écurie accro à la victoire. Le message est clair : l’avenir de Ferrari est désormais indissociable de Charles Leclerc.
« Charles, c’est le futur ! »
Dans un entretien à L’Equipe le 6 juin, Mattia Binotto l’a exprimé sans fausse pudeur : « Charles, c’est le futur ! On a investi dans ce pilote depuis longtemps. Et le processus continue. Il s’améliore toujours, et j’espère que ce sera encore le cas cette année et les saisons suivantes. Chez Ferrari, nous voulons qu’il devienne le meilleur pilote jamais vu en F1 ».
Après cent dix jours d’arrêt forcé depuis les derniers essais de présaison à Barcelone (Espagne), le jeune prodige s’est vu confier symboliquement le volant d’une Ferrari SF1000 afin de rouler quelques kilomètres dans les rues de Maranello, siège de l’écurie, le 18 juin au petit matin. Cette opération de communication renforce son statut d’incontournable « premier pilote de l’ère moderne » à se voir offrir ce privilège, selon le communiqué de la marque au cavallino rampante (cheval cabré).
« Je suis très content de mes sept pole positions, un peu moins du nombre de mes succès »
Quelques heures après cette inhabituelle et prestigieuse sortie, Charles Leclerc s’est livré au Monde depuis la ville située dans la région de l’Emilie-Romagne : « Je suis loin d’être le meilleur pilote. Il faut que je travaille et que je grandisse, a-t-il répondu à l’éloge de son boss. Je suis très content de mes sept pole positions, un peu moins du nombre de mes succès car nous avons eu l’opportunité d’en gagner d’autres. Il y a beaucoup de choses à améliorer, mais oui, je suis satisfait de cette première saison ».
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July 04, 2020 at 11:00AM
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Formule 1 : Charles Leclerc sacré nouveau « roi » de Ferrari - Le Monde
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